Les habitants de Aïn Tiri, localité montagneuse reculée de la commune de Chahna, demandent aux autorités la réouverture d'équipements publics à l'effet de leur faciliter la vie quotidienne caractérisée par de coûteux déplacements au chef-lieu de commune, distant de 14 km. Le regard des citoyens de cette région, qui a connu un fort exode durant les années du terrorisme, est pointé en direction de l'annexe de l'APC et de la salle de soins, réalisées depuis plus d'une année, mais demeurant toujours fermées, les pénalisant en les empêchant de régler leurs affaires administratives ou sanitaires dans leur propre localité. La population demande, par ailleurs, l'ouverture d'une poste, d'autant plus que l'ancienne, qui avait été détruite par un groupe terroriste et ensuite réhabilitée, demeure encore inactive. Ces structures, assurent les habitants, serviront aussi aux hameaux environnants, comme Bouyrour et Demtina, lesquels se trouvent également dans la région limitrophe de la wilaya de Mila. Enfin, la population qui commerce essentiellement avec les localités de la wilaya de Mila, plus proche, sollicite l'aménagement de la route desservant ces hameaux, dont le tronçon reliant Aïdem et la limite de la wilaya est dans un état de dégradation.