Dans le cadre de la célébration du 54e anniversaire du déclenchement de la révolution algérienne, le chanteur Aziri a donné un concert le 1er novembre à la salle L'Européen de Paris. A travers des titres comme Mazal L'xir (le bonheur qui nous attend), il évoque un prélude d'espoir pour un avenir serein en Algérie. Installé en France depuis 1989, il s'impose en gravant son nom dans l'univers de la chanson kabyle dans l'Hexagone, réussissant à faire entendre la voix de ses compatriotes dans le milieu de l'immigration et en Kabylie. Aziri ne s'est pas contenté d'interpréter ses textes puisqu'il s'est consacré également à la recherche musicale et thématique. Il a, en outre, composé des chants puisés dans un terroir profond, mêlés à des mélodies modernes et une instrumentation arrangée dans les règles de l'art, satisfaisant l'oreille des mélomanes. La révélation de l'artiste a commencé dès la parution de son double album Timsaeraqt (l'énigme) sorti en 2007, largement médiatisé par les médias spécialisés. Un opus de 19 chansons qui traite des thèmes sociopolitiques où il illustre le vécu de la société algérienne, en général, et la vie dans sa région natale, la Kabylie, en particulier. Sur le plan musical, il a déployé beaucoup d'efforts, notamment au niveau des instrumentations faisant appel à des musiciens, des arrangeurs et des compositeurs de talent et de renom. Rencontré à Tizi Ouzou, son manager Djerdi Djilali informe : « Le public parisien a découvert Aziri sur scène. En plus de la tournée qui est prévue dans les provinces françaises, nous nous produirons en Algérie ce printemps. »