Les bénéficiaires des 50 logement socio-participatifs (LSP), réalisés dans la commune de Bougaâ, située à 45 km au nord du chef-lieu de la wilaya, interpellent le wali sur la concrétisation de la promesse qu'il a faite au sujet du raccordement des logements en question au réseau d'électricité et la remise des clés dans les plus brefs délais. L'engagement du 1er responsable a été pris il y a plus de 6 mois. « Cela fait presque deux ans que nous attendons la remise des clés ; le promoteur a pris 60 millions cash, nous sommes obligés de verser à la CNEP 5 000 DA chaque mois, et cela, depuis presque 24 mois, mais nous ne sommes toujours pas chez nous, car nos logements n'ont pas encore été raccordés à l'électricité », affirment les bénéficiaires qui rappellent que le wali leur a pourtant promis, lors de sa visite au mois d'avril dernier, de prendre en charge leurs doléances. Le quota de logements LSP à Bougaâ s'élève à 50 appartements répartis entre les sites de Bouyouzi et de La cité, lesquels ne sont pas raccordés. « Lors de sa deuxième visite à Bougaâ, consacrée aux infrastructures scolaires, nous avons rappelé au wali son engagement et nous lui avons montré que rien n'a été fait ; il nous a alors fait la promesse que nous aurons les clefs avant la rentrée sociale, mais nous attendons toujours », disent ils. Et de poursuivre : « On s'interroge sur la comédie jouée lors de la visite du ministre de l'Habitat l'été dernier lorsque l'un des bénéficiaires, contacté par les services de la wilaya, a été présenté comme étant le délégué de ces potentiels logés, les clefs de son logement lui ayant été remises, mais qu'il n'aurait pas encore eu la chance de le voir, ni d'y mettre les pieds ». Selon ces malheureux attributaires, la Sonelgaz insiste que ses services ont déjà établi un devis destiné à la direction de l'urbanisme et de la construction (Duc) mais cette dernière n'a toujours pas communiqué sa réponse. « Nous souffrons le martyre, nous devons payer le loyer ainsi que la Cnep, et c'est devenu un enfer, nous espérons que le wali va intervenir pour de vrai, cette fois-ci », concluront nos interlocuteurs.