L'ampleur de l'inextricable problème relatif à la circulation a lourdement pesé sur certains aspects de la gestion communale de cette localité. Sa situation sur un carrefour important et l'importance de sa vocation industrielle sont à l'origine d'un important trafic de véhicules qui a, du coup, surpassé de loin, la capacité de résorption du réseau routier. Cette saturation se traduit par des goulots qui se forment en permanence au niveau du centre urbain, pénalisant aussi bien les automobilistes que les riverains, lesquels sont confrontés constamment à des nuisances. En outre, l'état lamentable des chemins d'accès à certaines cités a davantage aggravé les répercussions de cet épineux problème. Cette situation a incité les autorités locales à mettre en œuvre un vaste plan d'extension et de mise à niveau du réseau routier à travers tous les points névralgiques de la commune. Un budget colossal qui s'élève à plus de soixante milliards de centimes, puisés dans les réserves financières locales et sectorielles, a été alloué au projet de confortement des infrastructures de base existantes. « Notre priorité actuelle dans notre démarche de développement est accordée aux projets de décongestion durable de la circulation routière à travers notre commune et, plus particulièrement, au niveau du centre ville », nous a confié Ali Azizi, vice-P/APC chargé de l'administration et des finances. En ce sens, plusieurs projets relatifs à l'aménagement de nouveaux tronçons routiers ou à la réhabilitation de ceux déjà existants sont soit sur le point d'être réceptionnés, soit en cours de lancement. Il y a lieu de citer les voies d'évitement qui doivent constituer une boucle circonscrite au centre urbain, dont les travaux devront êtres réceptionnés dans deux mois environ, a assuré notre interlocuteur. Ce projet devra, en outre, relier les quartiers périphériques, à l'instar de la cité DNC, SIGNA et Haï Amirouche. D'autres tronçons routiers seront incessamment lancés au niveau des cités El Bey, Djaâfri et Ahmed Faouci, entre autres. Néanmoins la réalisation de la nouvelle voie de Haï Korichi a connu des retards importants, en raison des difficultés que rencontre l'APC dans la procédure de lancement du projet d'ouvrage d'art et de l'absence de soumissionnaires fiables. Cependant, cet élu déplore la complexité de la réglementation régissant le mode de passation des marchés publics. Par ailleurs, concernant le volet relatif au commerce de proximité, une étude est en voie d'être ficelée pour l'extension du marché couvert et la réalisation d'un parking à plusieurs niveaux comme infrastructure d'accompagnement, nous a confié M. Ali Azizi, vice-P/APC chargé de l'administration et des finances. En outre, les marchands de l'informel, qui portent actuellement un sérieux préjudice à la quiétudes résidants de la cité SINISTAL, seront bientôt délocalisés vers le marché en voie d'aménagement au niveau de la cite DNC. D'autre part, l'autre chapitre, non moins pertinent, concerne le renforcement des structures sanitaires existantes. A cet effet, un programme a été parrainé par le ministère de la Santé pour la réalisation de centres de soins de proximité au niveau local. Les quartiers retenus sont au nombre de douze, c'est-à-dire pratiquement toutes les principales agglomérations de la commune. Le plan de décentralisation des premiers soins est en voie d'être concrétisé, puisque le choix des assiettes foncières qui devront recevoir ces projets a déjà été effectué, en attendant le lancement prochain des études techniques, nous apprend également notre interlocuteur.