Les 127 membres du Conseil syndical de la commune d'Oran ont observé hier un mouvement de protestation qui a eu pour cadre la cour du siège l'hôtel de ville. Ce mouvement de protestation, qui met fin au dialogue entamé depuis 5 ans, a indiqué le Président du Conseil Syndical des Travailleurs communaux, M. Ahmed Mentfakh, n'a pas perturbé le fonctionnement normal des différents services administratifs des douze secteurs urbains ainsi que ceux des divisions communales. Il a été décidé la semaine dernière à la suite du refus de l'inspection de la wilaya de la Fonction publique de se prononcer sur les revendications qui ont été soumises depuis 2003. Il s'agit essentiellement du plan de gestion des travailleurs communaux qui fixe leur carrière en matière de recrutement et de promotion. D'ailleurs, selon des syndicalistes, la goutte qui a fait déborder le vase a trait au licenciement, sans aucune explication, de 214 vacataires qui attendaient leur régularisation depuis cinq ans. Elle a également trait à la radiation des travailleurs ou des cadres communaux qui ont eu des problèmes avec la justice. Ces derniers, indique-t-on, avaient introduit des appels au niveau des tribunaux. L'autre problème évoqué au cours de ce mouvement est celui relatif au fait que la direction de l'inspection de la Fonction publique refuse de statuer sur les revendications tant que l'administration communale n'aura pas fourni la liste du personnel atteint par la limite d'âge pour leur départ en retraite. Selon le président du conseil syndical, le wali d'Oran a été saisi officiellement au sujet de ces problèmes. L'on saura que la commune d'Oran compte plus de 8 500 travailleurs dont la moitié est formée de contractuels.