La 4e semaine de l'énergie devait être clôturée hier en début de soirée par le ministre de l'Energie et des Mines, Chakib Khelil. Deux personnalités ont marqué de leur présence cette manifestation : la commissaire européenne chargée de la concurrence, Mme Neelie Kroes, et le prix Nobel et expert en changement climatique et développement durable, Mohan Munasinghé. Trois événements ont été organisés durant cette semaine qui a vu la présence en force des compagnies intéressées par les opportunités d'investissement, les compagnies pétrolières, gazières ou de services. Les compagnies intéressées par les marchés et projets qui doivent mobiliser près de 100 milliards de dollars à moyen terme avaient deux occasions pour se manifester. L'exposition a regroupé durant 5 jours 260 compagnies venues de 26 pays, alors que la Conférence stratégique internationale a attiré 500 professionnels, dont 240 étrangers et 260 nationaux. Le message principal que les autorités ont lancé durant cette conférence et qui était contenu dans le discours du ministre de l'Energie est la volonté d'« instaurer un climat de confiance permanent auprès de tous les investisseurs et de nos partenaires étrangers pour les encourager à contribuer davantage au développement de l'économie nationale, grâce à des formules de coopération attractives et mutuellement profitables » et le fait que « l'Algérie veut devenir un opérateur énergétique international et non plus une simple source d'énergie ». Après la conférence stratégique qui a donné lieu à des débats intéressants sur les énergies nouvelles et renouvelables, ainsi que sur la problématique du financement dans cette conjoncture de crise, place a été cédée aux scientifiques durant les journées de mardi et mercredi avec les 8es Journées scientifiques et techniques de Sonatrach. Devenues une tradition, comme l'a rappelé Mme Malika Belkahla, présidente du comité d'organisation de la Semaine, cette manifestation, qui a été initiée avec l'ambition de créer un espace d'échange et d'information sur les évolutions scientifiques et technologiques, a pu être élargie aux institutions universitaires et de recherche, aux entreprises algériennes publiques et privées ainsi qu'aux partenaires étrangers. Près de 600 participants nationaux et étrangers ont participé aux débats répartis sur une vingtaine d'ateliers et sessions. Ce sont 150 communications orales et 80 communications affichées qui étaient programmées, dont 70 par des étrangers et 160 par des nationaux, dont 30 universitaires. Les thèmes étaient nombreux et variés et ils ont fait intervenir les hommes et les femmes du secteur qui sont au cœur de l'activité de la production : relations entre l'université et l'entreprise, stratégie énergétique des Etats et des compagnies, partenariat intégré, création d'une coopérative d'épargne et de crédit, recherche et développement, environnement et développement durable, ressources humaines, management, gestion du risque industriel et commercial, maîtrise des coûts, économie et finances, techniques et technologies de l'information et de la communication...