Implantés à l'entrée sud de la ville, loin de toute agglomération, les 15 nouveaux locaux, érigés dans le cadre du programme présidentiel « 100 locaux » par commune destinés à relancer l'activité dans les communes et résorber le chômage qui frappe de plein fouet les jeunes mêmes diplômés, sont exposés à des actes de vandalisme. Une situation déplorable qui suscite l'indignation des citoyens. « Maintenant, je comprends pourquoi des jeunes tentent, au risque d'y laisser leur vie, de gagner l'autre rive », proteste un citoyen. Les jeunes postulants pour ces locaux constatent avec stupeur et regret l'état de dégradation de ces locaux mais préfèrent se taire de peur d'être écartés définitivement de la liste des bénéficiaires. Cependant, plusieurs questions taraudent leur esprit, particulièrement ceux qui n'ont aucune qualification, sur les critères d'attribution de ces locaux. Les 15 autres, érigés à Sidi Amar subissent le même sort.