Leader à l'issue de la 10e journée du championnat inter-régions, de surcroît la seule équipe jusqu'à l'heure invaincue, la JSMT version GBS fait paradoxalement face à une situation paradoxale, à tout le moins préoccupante, qui appelle des solutions d'urgence sous peine de voir tous les espoirs jusque-là nourris s'envoler. Pourquoi on en est arrivé là ? C'est à cette question et beaucoup d'autres subsidiaires qu'ont tenté d'expliquer à l'opinion publique sportive et a fortiori aux pouvoirs publics locaux les principaux responsable du directoire et à sa tête l'argentier du club, le groupe GBS lors d'un point de presse. Nos interlocuteurs, tout en rappelant la situation de quasi faillite financière, structurelle et même psychologique dont se mouvait le club, à quelques jours du début du championnat, ont égrené au détail près les péripéties d'une prise en mains des destinées du club qui nécessita l'injection de centaines de millions pour éponger les dettes dues au titre des organismes gestionnaires du football, pour l'équipement et l'engagement des joueurs du cru et des staff technique, médical et auxiliaires. Une prise en mains, fait savoir monsieur Mohamed Djillali, la cheville ouvrière du club qui n'a pas été « non sans bousculer l'ordre établi ». Un ordre établi qui a fait, et pour longtemps, la JSMT otage de petits groupes de pression, passés maîtres dans l'art de déstabiliser pour mieux asséner des coups à tout potentiel repreneur du club. La cause reste due, selon nos interlocuteurs, à « un certain modus vivendi basé sur la rapine, le faux et l'usage de faux, trafic d'influence et suprême offense jusqu'à utiliser des énergumènes pour saper le moral de la troupe ». Des exemples en voilà. Alors que la JSMT venait de concéder un nul malheureux face à Remchi, en dépit de la bonne volonté des joueurs, certaines jeunes personnes sous influence des barbituriques se sont livrées, en toute quiétude, à des actes répréhensibles contre l'entraîneur et même contre l'attaquant du club. Des scènes de violences gratuites qui avaient coûté une première fois au club une amende de 20 000 dinars. Presque les mêmes gestes ont été réédités à Oran alors que l'équipe venait de gagner son match face à l'USMO. Pour incompréhensibles qu'elles fussent, ces actes condamnables restent préjudiciables aux finances et même de par leurs effets psychologiques néfastes sur le moral des joueurs. Il ne s'agit pas, diront nos interlocuteurs, d'humeur passagère de quelques supporters mécontents mais de faits que certains continuent de ficeler à l'ombre. Aujourd'hui, dira monsieur Benhocine Aissa : « Je crois qu'il est venu le moment de clarifier les choses ». « La JSMT reste l'affaire de tout le monde ». De ce postulat, on déduit, enchaîna-t-il, que « certains, dont des élus, ne font rien pour venir au secours d'un club en pleine phase de refondation ». « Refondation, n'en déplaise à certains, qui ne contredit en rien nos ambitions de jouer les premiers rôles tant il y a des atouts mais cela passe par une nécessaire prise de conscience ». Le challenge reste intéressant, dira le manager du club qui prédit une équipe plus compétitive à l'aune du mercato mais, en attendant tout le monde devra jouer son rôle et surtout se garder de tisser du mauvais coton pour l'équipe. Depuis les services de sécurité, à l'APC, APW, wilaya, vrais supporters d'Ezzerga, chacun doit apporter sa pierre à l'édifice ». Certains, il vrai, y souscrivent mais d'autres qui se reconnaîtront font le contraire. Jusqu'à quand ?