L'APC d'Oran dispose de 1429 logements à usage d'habitation. Ces logements, attribués pour la plupart soit au corps enseignant, soit au personnel communal, génèrent annuellement à la commune des recettes de l'ordre de 7 millions de DA. Ces logements, situés, selon le Directeur de la Réglementation, dans des quartiers déshérités, sont loués conformément à un décret qui fixe le montant à 182, 16 DA par pièce. « Le montant du loyer est fixé par décret, on ne peut procéder de ce fait à son augmentation par délibération. L'APC a, dès lors, les mains liées. Elle ne peut actualiser les prix conformément au marché actuel de l'immobilier », regrette ce responsable. Et de poursuivre : « Lors de mon installation à la tête de la Direction, j'ai hérité de plus d'1 milliard de centimes de loyers impayés. J'ai dressé un état que j'ai soumis à qui de droit. Pour cette année et à ce jour, il a été procédé au recouvrement de 422 millions de centimes, soit 50% du montant des recettes à recouvrer pour cet exercice. Cette réticence serait due au fait que ces locataires sont soumis à des pénalités de retard par le trésorier communal. Mais, depuis que le Président de l'APC a décidé de procéder à des ponctions sur salaires, il a été noté une légère amélioration dans le recouvrement des loyers. »