S. Ali (23 ans), contre qui le procureur général a requis hier la peine à perpétuité pour assassinat avec préméditation, s'est vu finalement infliger une peine de sept années de réclusion par le tribunal criminel d'Oran qui a retenu l'accusation portée contre lui depuis le début de l'affaire et qui n'est autre que « les coups et blessures ayant entraîné la mort sans intention de la donner ». Pour l'avocat de la défense, c'était une bataille gagnée puisqu'il a plaidé ce que le tribunal a retenu après avoir forgé l'intime conviction que, malgré le coup de couteau fatal porté par l'accusé au bas de la jambe de la victime, l'intention du mis en cause n'était pas d'attenter à la vie de son protagoniste. Ce dernier, qui a rendu l'âme juste après avoir été évacué aux UMC du CHUO, ce 11 février de cette année, avait, selon l'arrêt de renvoi, giflé S. Ali. Celui-ci, à qui on reprochait de n'avoir pas cessé de harceler la sœur de la victime et qui s'est senti touché dans son amour-propre par ce geste, s'est rendu chez lui pour revenir avec un couteau et le planter dans la jambe de la victime qui était âgée au moment des faits de 21 ans. La mort qui s'en est suivie avait pour origine la section d'une des principales veines.