Un produit cher n'est pas forcément le meilleur, préviennent les dermatologues. « Des patients ayant utilisé des crèmes de visage de marque se sont retrouvés avec des brûlures », nous dit un dermatologue exerçant à l'hôpital Mustapha Bacha. Le consommateur de ces produits s'expose ainsi à des eczémas et de sérieuses réactions allergiques. La contrefaçon touche en général l'aspect extérieur du produit, mais également le contenu par le biais des tableaux de concordance auxquels sont associés des jus bon marché et de qualité médiocre tendant à imiter des jus authentiques. L'Association algérienne de dermatologie a suggéré la création d'un laboratoire de cosméto-vigilance au même titre que le laboratoire national de contrôle des médicaments. Son rôle serait de veiller au contrôle des produits cosmétiques et de leur composition. Il s'agira aussi de vérifier s'il y a une bio-équivalence des produits commercialisés en Algérie avec les produits d'origine.