L'épineux problème des logements ruraux de Bouzaâroura, dans la commune de Fil-Fila, est revenu, une fois encore sur le devant de la scène. Les 52 bénéficiaires viennent en effet d'être destinataires d'une notification, par voix d'huissier de justice, portant décision d'annulation de l'aide dont ils avaient bénéficié en…2006. Une décision devant également les emmener à libérer les logements qu'ils ont occupés il y a presque une année déjà. La décision émanant de la daïra et datée du mois de janvier dernier a semé une grande colère parmi les citoyens bénéficiaires qui qualifient cette décision d'arbitraire et d'injuste. Sur les lieux, les familles ne cachent pas leur désappointement et entendent tout entreprendre pour que justice soit faite. Un des citoyens déclare à ce sujet : « Nous estimons que nous sommes chez nous et nous n'avons pas à quitter nos logements. Nous avons accompli toutes les procédures pour en bénéficier. Nous avons fait l'objet des enquêtes nécessaires pour bénéficier de l'aide du CNL. Nous nous sommes acquittés de ce qu'on devait et une liste portant nos noms existe officiellement. Pourquoi vient-on aujourd'hui nous dire que cette aide a été annulée ? Pourquoi la daïra cherche-telle à annuler aujourd'hui ce qu'elle a elle-même entériné il y a deux ans ? S'il y a des anomalies dans les attributions, on aurait dû les déceler au départ et nous n'avons pas à payer les erreurs des autres ». Les citoyens affirment disposer de toutes les pièces administratives et financières légales, attestant toutes qu'ils ont postulé et bénéficié de l'aide de l'Etat dans le cadre du logement rural de Bouzaâroura. L'un d'eux ajoute : « Regardez, c'est la décision nominative de la CNL et voici le reçu de payement que j'ai versé à l'OPGI. Je suis en règle comme toutes ces personnes et nous allons lutter, par toutes les formes légales, pour faire valoir nos droits ».
