Certaines classes d'examens n'ont pas d'enseignants au lycée Polyvalent de Maâla, dans la commune de Sidi Aïch. A la fin du premier trimestre, des élèves de terminale n'ont toujours pas entamé leur programme de mathématiques. Cette situation persiste depuis la rentrée scolaire : des filières de philosophie et de gestion n'ont pas passé les épreuves de mathématique en ces premières compositions. Selon le directeur dudit lycée, les professeurs de mathématique sont très rares. « J'ai, à plusieurs reprises, signalé cela à la direction de l'éducation, mais ceci reste un sérieux problème qui touche d'autres établissements », déclare-t-il. Il a fallu que les élèves aient recours à une grève pour que l'administration fasse enfin quelque chose. Effectivement, on a pu régler la question des gestionnaires la semaine passée. Ces derniers, jugés prioritaires par rapport à l'importance des maths dans leur spécialité, sont pris en charge par d'autres enseignants qui fait des heures supplémentaires. Toutefois, les littéraires sont toujours privés de cette matière. Une situation qui peut être néfaste pour ces candidats au baccalauréat. Concernant le retard accumulé jusque-là, l'on escompte le rattraper « par des cours de soutiens les lundis après-midi et pendant les vacances », nous dit le directeur de cet établissement. A côté de cela, nous avons appris qu'un matériel, destiné aux filières de l'ancien enseignement technique, est stocké dans ce lycée des années durant. « Ces machines n'ont jamais été exploitées », nous confie le directeur. Cet équipement, sûrement très coûteux, ne sert à rien aujourd'hui avec la nouvelle réforme.