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Un bilan macabre
Publié dans El Watan le 04 - 01 - 2005

L'Algérie a découvert le visage hideux du terrorisme un certain 28 août 1992 où des éléments armés du FIS ont fait exploser une bombe à l'aéroport Houari Boumediene à Alger.
Des images insoutenables de corps déchiquetés commencent à pénétrer l'imaginaire collectif des Algériens. 9 personnes y ont trouvé la mort et une centaine de passagers blessés. Deux ans plus tard, plus exactement le 24 décembre 1994, un Airbus d'Air France avec à son bord 272 voyageurs a été détourné par un commando terroriste du GIA. Après une prise d'otages dramatique qui s'est soldée par l'assassinat de quatre passagers, le vol AF 8969, qui devait assurer la liaison Alger-Paris, a été forcé par le GIA à atterrir à Marseille. L'échec des négociations avec les terroristes a nécessité l'intervention du GIGN français qui a pris d'assaut l'avion et éliminé les terroristes, non sans engendrer des victimes du côté de l'équipage. A Alger, les Ramadhan cauchemardesques ont commencé le 31 janvier 1995 lorsqu'une Fiat Fiorino bourrée de TNT fonce sur le siège du commissariat central sis au boulevard Amirouche faisant 38 victimes et 256 blessés. Six mois plus tard, le 25 juillet 1995, le GIA plonge la France dans un climat de psychose suite à l'attentat meurtrier à la station RER de Saint Michel faisant 8 morts et 150 blessés. Alger a renoué avec les attentats à la voiture piégée le 11 février 1996 où un véhicule explosa devant la maison de la presse Tahar Djaout. Bilan : 20 morts dont 3 journalistes du Soir d'Algérie. Après des attentats plus ou moins ciblés, le GIA a décidé de s'attaquer aux familles, voire aux villages isolés et désarmés pour semer l'horreur au sein de la population. En décembre 1996, des familles entières ont été achevées à l'arme blanche à Sidi El Kebir, Benachour, Chebli et Oued El Alleug, dans la région de Blida. Le décompte macabre ne fait qu'augmenter : 82 morts. En 1997, 45 personnes ont été assassinées par le GIA dans la localité de Sidi Youcef, à Beni Messous. Depuis, des dizaines d'habitants des villages lointains de Aïn Defla, Médéa, Chlef, Relizane, Tissemsilt et Blida sont égorgés au fil des semaines. Des régions comme Meftah ou Larbaâ étaient devenues inaccessibles pour les services de sécurité et invivables pour leurs habitants. Dans la capitale, les soirées ramadhanesques dans les cafés ont été transformées en boucheries par le GIA qui guette le moindre espace pour poser ses bombes. Ni les bébés ni les femmes n'ont été épargnés par l'aveuglement des terroristes. Le GIA a dépassé les limites de l'horreur durant la sinistre nuit de septembre 1997 à Bentalha. 250 habitants ont été égorgés, selon les chiffres officiels, alors qu'Al Jazeera avançait plus de 450 victimes.

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