Une journée d'étude portant sur la relation entre le parquet et la police judiciaire s'est tenue hier à la cour de Tizi Ouzou. Des magistrats et procureurs de la République exerçant au niveau de la cour, des officiers de la police judiciaire, de la sûreté nationale, de la gendarmerie et des douanes ont pris part à ce séminaire initié par le ministère de la Justice . Selon les organisateurs, cette rencontre s'inscrit dans le cadre du parachèvement des opérations liées au processus de réforme de l'appareil judicaire enclenché par la tutelle depuis quelques années. Les communications présentées par les représentants du secteur de la justice et des corps des services de sécurité ont porté sur le respect des droits de l'homme durant les enquêtes préliminaires, les moyens et voies d'investigation, le crime organisé transfrontalier, l'application des décisions de justice et les directives du parquet. « La durée juridique de la garde à vue ne doit pas excéder les 48 h. S'il s'agit d'atteinte à la sécurité de l'Etat ou d'actes terroristes ou de sabotage, il est permis de doubler les délais prévus et de les proroger, sur autorisation écrite du procureur de la République sans que la durée n'excède 12 jours », ont expliqué des juristes.