Répondre aux besoins des associations, en matière d'apprentissage interculturel et leur permettre d'être acteurs de leurs projets, tout en favorisant leur autonomie », est l'un des objectifs que se fixe le projet de l'action d'une durée de quinze mois, initié par l'Association culturelle pour le développement et l'épanouissement de la jeunesse algérienne (ACDEJA). Dès 1994, l'association s'est investie dans des secteurs d'activités telles la lutte contre les maux sociaux, la protection de l'environnement. Les associations culturelles ne courent pas les rues à Aïn El Hammam et quand elles arrivent, tant bien que mal, à occuper le paysage, leurs actions se limitent à des manifestations sporadiques à l'occasion d'événements nationaux. SDF depuis sa création, il y a de cela une quinzaine d'années, l' ACDEJA vient finalement de se sédentariser. Un local aménagé, équipé de matériel informatique et de duplication, est d'ores et déjà mis à la disposition du public qui aura entre autres à profiter de l'espace « bibliothèque », qui ne tardera pas à venir enrichir les activités de l'association. « Le centre d'apprentissage interculturel des associations de Tizi Ouzou », tel que dénommé, se propose, par ailleurs, d'organiser des ateliers, véhiculant des informations entre jeunes et professionnels sur des sujets tels les droits de l'homme, l'environnement, les échanges internationaux, etc.