Après un peu plus d'une année, le projet d'insertion par l'économique des filles assistées de Misserghine, qui avait pour objectif d'améliorer les capacités des jeunes filles et des femmes en difficulté qui vivent en institution, de développer en elles le sens de l'initiative et des responsabilités par rapport à la création d'activités génératrices de revenus et favoriser les conditions permettant aux établissements spécialisés d'acquérir une autosuffisance en matière d'approvisionnement en produits agricoles, n'a toujours pas connu un début d'exécution. Le 18 avril 2006, en présence des représentants du ministère de la Solidarité Nationale et du directeur de l'association centre d'interventions sociales en milieu interculturel (CESAM), établie à Marseille (France), s'est tenu, à Misserghine, le séminaire de démarrage du projet d'insertion par l'économique qui devait avoir pour cadre de réalisation le foyer pour enfants assistés filles de Misserghine. Comité de pilotage Le 19 juin de la même année et sous la présidence de M. Maâmar Attatfa, cadre supérieur au sein de ce département ministériel, il a été procédé à l'installation du comité de pilotage du projet en question. Il semblerait, selon des informations qui nous sont parvenues, que le projet est en voie d'être pris en main par l'association Chougrani. « Nous avons, a déclaré le président de cette organisation, élaboré pour ce projet la fiche technique et nous comptons l'inscrire dans le cadre du programme ONG II. » C'est à la demande du directeur de l'action sociale (DAS), a-t-il ajouté, « que nous avons réagi » Nous avons tenté sans succès de joindre le DAS. Au ministère de la Solidarité Nationale, nous avons joint M. Maâmar Attatfa. Il a été le véritable architecte du projet. A la question de savoir s'il avait été informé de l'intention du DAS de confier l'exécution du projet à l'association Chougrani, M. Attatfa a paru surpris, surtout après avoir eu la confirmation que le projet sera effectivement lancé au cours du mois de novembre prochain, en partenariat toujours avec l'association CESAM. Cette association, nous déclare son représentant, M.Hagoug, joint par téléphone, vient d'obtenir, au titre d'une première tranche, une subvention d'un montant de 10 000 euros qui servira à l'acquisition du matériel. Pour M. Attatfa, le représentant du ministère, « l'une des entraves principales à la mise en œuvre du projet, réside dans l'absence de clôture des terres agricoles de l'établissement. Le DAS, a-t-il encore ajouté, a été instruit à l'effet d'étudier les possibilités visant à procéder à l'inscription d'une opération de construction de la clôture, car celle-ci n'est pas prévue dans le projet. »