La semaine culturelle de Djelfa à Tindouf s'est terminée plus tôt que prévu ce mercredi au lieu du jeudi, à la salle de cinéma, avec la mise en scène du mariage traditionnel des Ouled Naïl et dîner au couscous « djelfaoui » pour les invités sous la khaïma dressée dans l'enceinte du complexe sportif de haï Moussani pour les adieux. Pour les « ambassadeurs » de Djelfa dont la plupart ont découvert pour la première fois Tindouf, le séjour a été des plus agréables. « Cela m'a permis de découvrir cette ville où je ne serais peut-être jamais venu s'il n'y avait pas eu cette manifestation », déclare un des artistes. La plupart des membres de la délégation en ont profité pour visiter des sites historiques comme la zaouïa de Sidi Belameche. « J'ai eu l'occasion de rencontrer des gens de Tindouf, de les connaître et de me faire de nouveaux amis », dira un autre. Par contre, au niveau de l'exposition (costumes traditionnels, artisanat, œuvres d'art et ouvrages) qu'a abritée le complexe sportif, ce fut la déception. « Très, très peu de visiteurs », avouent des exposants déçus. Cela est dû, sans nul doute, à l'emplacement du site dans un secteur excentré de la ville. Le genre d'endroits où on y va qu'en de rares occasions et que la plupart des habitants de la ville ne connaissent pas du tout. Le commissaire au festival local de Djelfa, qui a accompagné la délégation, a tenté de « consoler » les laissés-pour-compte en leur expliquant qu'ils venaient de poser la première pierre d'un édifice culturel qui ira en se développant. « On n'a peut-être pas entendu parler de nous mais quand d'autres wilayas viendront, on va se dire : on a raté les premiers, on ne va pas laisser passer de nouvelles occasions ». M. Boudali, qui considère cette manifestation comme un déclic, dira : « Je trouve que c'est un honneur pour Djelfa d'être la première wilaya à venir à Tindouf ».