Le nouveau président du CS Aïn Defla, Mohamed Daoudi, fraîchement élu, reconnaît que la situation du club est difficile, mais pas impossible pour faire sortir l'équipe de la dernière place et lui assurer le maintien en Interrégions. En dressant le bilan de son équipe durant la première phase, le premier responsable du club estime que les résultats du SC Aïn Defla sont négatifs (8 points, 2 victoires et 2 nuls en 13 journées) et ce sont les conséquences de « l'absence d'une préparation adéquate durant l'intersaison, un recrutement anarchique et l'instabilité au niveau de l'encadrement technique qui ont influé négativement sur le rendement de l'équipe, d'où les résultats négatifs enregistrés jusque-là ». Le nouveau président du club, qui s'est déjà mis au travail, compte remettre d'abord de l'ordre dans la maison et ensuite donner une nouvelle âme à l'équipe : « J'ai pris officiellement attache avec Smaïli et son équipe, en lui confiant carte blanche sur tout ce qui a trait au volet technique. Dès l'ouverture de la période des mutations hivernales, nous comptons renforcer l'effectif. Nous allons recruter 4 à 5 joueurs avec l'aide des autorités locales. Je pense que si tout va dans ce sens, nous pourrons sortir de la zone rouge et sauver le club. Certes, la situation est difficile, mais pas impossible », dira le premier responsable de l'équipe. Daoudi se permet de nourrir de bons espoirs, surtout qu'il avoue que l'équipe est dotée d'infrastructures, qu'elle est bien équipée et bien prise en charge matériellement et financièrement par les autorités locales. De son côté, l'entraîneur en chef, Smaïli, ne veut pas se précipiter dans son analyse et préfère prendre du temps pour se prononcer sur les chances de l'équipe, quant au maintien en Interrégions. Les jours à venir nous éclaireront beaucoup plus sur l'évolution de la situation.