« Le traité d'amitié algéro-français a échoué parce que la France officielle a refusé de condamner la France coloniale », a déclaré le secrétaire général du FLN, Abdelaziz Belkhadem. S'exprimant, hier en marge d'une séance plénière du Sénat consacrée au débat sur le Plan d'action du gouvernement, Abdelaziz Belkhadem affirme que la relance de ce traité est conditionnée par « la reconnaissance par la France des crimes commis contre les Algériens durant la période coloniale ». « Quand la France officielle reconnaîtra que la France coloniale est condamnable et que le colonialisme est condamnable, le traité d'amitié pourrait faire l'objet de négociations », ajoute-t-il. Evoquant la question des archives de la révolution qui se trouvent actuellement en France, M. Belkhadem réitère la position de l'Algérie à ce sujet. « Toutes les archives de la révolution doivent être récupérées par l'Algérie », lance-t-il.