Le suspense aura duré, à l'APC bloquée d'Aokas, jusqu'au mardi dernier avec la délibération aux termes de laquelle il a été procédé à l'installation de l'exécutif municipal, lequel est formé des élus RCD (majorité relative de 4 sièges sur 9). La proposition du P/APC a été approuvée par six voix (dont deux du FFS). Quant aux indépendants (3 sièges), on ne peut présumer de leur position exacte, ceux-ci n'ayant pas bronché à la consigne de lever la main en signe d'approbation de la composante du staff proposée à l'exécutif. L'assistance, issue de divers horizons politiques, a largement adhéré à ce dénouement tant espéré par la population, exaspérée par un blocage qui n'a que trop duré. L'impasse a mis en suspens tant de projets que la population a hâte de voir lancés et a causé des désagréments aux administrés, qui sont contraints, pour certaines pièces délivrées par l'état civil, de se rendre au siège de la daïra. Les présents ont accueilli avec des applaudissements nourris le déblocage tant espéré. Approché à l'effet de donner plus de détails à ce sujet, M. Ahcene Hamadi, élu FFS, dira : « C'est l'intérêt de la population qui prime. Notre position a été claire dès le lendemain des élections ; il n'a jamais été dans nos intentions de bloquer l'APC et c'est le principe auquel nous allons nous en tenir à l'avenir même si notre regard sur la gestion de l'exécutif installé ne souffrira d'aucune complaisance ». Pour rappel, la délibération de dimanche 14 décembre, tant attendue, qui a vu le P/APC proposer à l'approbation de l'AG un exécutif composé de trois de ses colistiers et autant des indépendants a donné lieu à un coup de théâtre. En effet, trois élus de la majorité, de concert avec les deux élus FFS, ont rejeté l'équipe proposée. D'où ces interrogations toujours persistantes, soulevées lors de la fameuse délibération, par les élus de la formation d'Aït-Ahmed : « Notre position est motivée par les tractations ayant pour enjeu le POS n° 03 qui attise la convoitise de la maffia du foncier ».