Plus de quarante artisans ont pris part au 1er salon de « La main d'or », organisé par l'association El Baha des arts et de l'artisanat, et abrité par le palais de la culture du 28 au 31 du mois en cours. La manifestation, dont l'ouverture solennelle a été effectuée, hier, par le P/APW, Rabah Boussouf, en présence du directeur de la petite et moyenne entreprise et l'artisanat, est caractérisée par une forte connotation féminine, surtout dans la tapisserie, les habits traditionnels, la broderie et la confiserie traditionnelle. L'une des participantes, en l'occurrence Zeleïkha Bouaouni, connue pour ses multiples participations aux expositions locales et nationales, grâce au tissage des tapis et à la confection des burnous et « kachabias », n'a pas caché sa satisfaction quant à ce genre de manifestations, en dépit de toutes les difficultés rencontrées pour préserver les traditions. « Nous travaillons durement pour réaliser des objets traditionnels qui demandent de l'effort, de la patience et de la passion, avec une matière première devenue trop chère et souvent difficile à trouver car les vrais gens du métier sont en train de disparaître », dira-t-elle. Pour les organisateurs de cette édition, encourager les artisans et les faire sortir de l'ombre demeure le principal objectif de l'association. Il faut dire aussi que de nombreux artisans ont réussi à émerger grâce au soutien financier des dispositifs Cnac, Angem et Ansej. A noter qu'un concours regroupe une vingtaine de participants pour l'obtention des meilleures distinctions dans les catégories broderie, confiserie et habits traditionnels. Le jury aura à se prononcer sur les noms des lauréats lors de la cérémonie de clôture, prévue mercredi après-midi en présence du wali.