Les quartiers résidentiels, ex-Merlot 1, 2 et 3, très peuplés, manquent terriblement d'aménagements urbains. Si le raccordement en gaz de ville et l'électricité et l'assainissement sont réalisés déjà, ce n'est pas le cas pour l'aménagement du chemin vicinal qui y mène, et qui débouche sur la RN26. Il demeure non bitumé et boueux par conséquent. Les ruelles qui sont, à l'heure actuelle, de véritables bourbiers, rendent l'accès difficile pour les automobilistes et même pour les piétons qui, faute de trottoirs et de ruelles aménagées, se voient contraints de slalomer entre les flaques d'eau et la fange pour se frayer un chemin. L'espace vert n'est qu'amoncellement de détritus, de pierres et d'objets hétéroclites jonchés ici et là, donnant une vue hideuse de ces lotissements. Au quartier Merlot 3, le problème s'aggrave à la nuit tombée puisqu'il n'existe pas d'éclairage public. « Pendant la nuit, nous ne voyons pas plus loin que nos portes d'entrée, tout est noir dehors » nous disent deux habitants. Ce qui, à leurs yeux, constitue un vrai problème pour leur sécurité, même si pour le moment, assurent-ils, il ne s'est rien produit de méchant. Toutes ces carences évoquées, qui durent depuis des années, contrastent véritablement avec ces dizaines de villas de belle architecture, en donnant un aspect hybride, celui du rural et du citadin.