Qahouet Chargui : Congestion de la circulation routière Les travaux d'assainissement entrepris au niveau du grand carrefour de Qahouet Chargui semblent s'éterniser, au grand dam des usagers de la route qui subissent au quotidien, en termes de circulation routière, l'une des plus denses congestions qui soient. En effet, à la largeur de la chaussée qui s'est réduite considérablement à cet endroit, viennent s'ajouter des travaux entrepris avec une lenteur déconcertante. Eu égard à l'importance de l'endroit, connu pour être un point ou convergent plusieurs axes routiers qui mènent à Bordj El Bahri, à Dergana, Bordj El Kiffan et à Ben Zerga, le lieu doit être dégagé pour permettre une plus grande fluidité de la circulation, notamment durant les heures de pointe. Musée des arts et traditions populaires : Réalisation prochaine de corpus Le Musée national des arts et traditions populaires d'Alger (MNATP) établira bientôt des corpus permettant une identification complète, exhaustive et scientifique des objets composant ses collections, a appris l'APS auprès de cette institution. « Ce sera le premier travail de ce genre entrepris par notre musée », a indiqué la directrice du musée, Mme Aziza Aïcha Amamra, à propos de ce travail scientifique et de longue haleine qui sera d'une « grande utilité aussi bien pour les spécialistes et les chercheurs que pour les non initiés qui pourront mieux découvrir les objets de collection ». « Le corpus est à la fois une banque de données et un moyen de sauvegarder l'objet dans son authenticité », a-t-elle dit. La première collection qui fera l'objet de l'établissement d'un corpus sera celle des tapis, puis celle des tissages qui compte 400 pièces et ensuite les broderies, a précisé Mme Amamra, soulignant l'importance d'avoir des collections d'objets complètes. « Nous essayons d'avoir l'état le plus exhaustif possible des objets de collection dans chaque catégorie (vannerie, poterie, tissage...) », a-t-elle ajouté, expliquant qu'un corpus est « plus complet et plus rigoureux qu'un catalogue ». « C'est plus difficile d'établir un corpus d'objets traditionnels que celui de pièces archéologiques, car on continue à fabriquer ces objets soit en les reproduisant tels quels, soit on y introduisant de nouveaux motifs et de nouvelles formes », a-t-elle encore précisé. Abordant la réalisation du corpus des tapis, Mme Amamra a indiqué que les conservateurs chargés de la collection ont entamé déjà le travail. RN24 : Encore des travaux bâclés Les travaux d'ornement de la RN24, au niveau de la cité Faïzi, ne passent pas inaperçus. C'était déjà le cas du tronçon de la Verte-Rive où la mocheté du béton a été préférée à de vertes bordures. Dans la journée d'hier, une opération de pose de gazon sur une squelettique bande au milieu du terre-plein se poursuivait tard dans la journée. A voir la manière d'opérer, tout le monde aura compris que c'est juste pour la forme ou alors pour tromper un éventuel visiteur officiel. Une question se pose devant tout ce gâchis : qui paiera la facture de ces travaux bâclés ?