La fédération FFS de Ghardaïa a saisi hier l'occasion de la visite qu'a effectuée, dimanche dernier, le président de la République dans cette wilaya pour dénoncer « ceux qui se sont proclamés notables de la région » et le président de l'APW de cette région. Dans un communiqué parvenu à la rédaction, le FFS de Ghardaïa estime que « le comportement de ces gens n'est pas étranger puisqu'ils se sont proclamés pour ce genre de missions folkloriques » à l'occasion de cette visite présidentielle. Et de préciser que ceux-là ne disposent d'aucune représentativité au niveau de la base populaire. Il considère aussi « étrange, antidémocratique et immoral » le fait que le président de l'APW de cette wilaya se dit porte-parole et unique représentant des citoyens de Ghardaïa, en invitant le Président à se porter candidat pour un troisième mandat. Pour ce parti, « le président de l'APW a oublié que dans l'Assemblée qu'il préside, il y a d'autres partis politiques qui s'opposent aux principes de sa formation politique ». Cela avant de lui rappeler que son rôle est de « coordonner et de gérer l'assemblée et non pas de prendre des décisions et des positions au nom des élus » ; ce qui lui vaut, prévient le FFS, « une somme de poursuites judiciaires ». La Ligue algérienne pour la défense des droits de l'homme (LADDH) a, pour sa part, dénoncé hier le report des affaires programmées pour la session criminelle au tribunal de Ghardaïa, suite à la visite du Président à Ghardaïa. De même qu'elle qualifie de « précédent grave » que cette institution ait condamné dans une audience publique, qui s'est tenue au tribunal d'El Ménéa, un enfant de cinq ans pour coups et blessures.