Quahouet Chergui : Station de bus à l'abandon Bien que récemment réalisée, la nouvelle station de bus de Quahouet Chergui manque cruellement de commodités devant la hisser au rang de station principale dans la région. En effet, hormis le revêtement en bitume de la surface de la station, aucun autre aménagement n'a été réalisé. Il n'y a en fait ni quai ni abribus, encore moins de vespasiennes. Les usagers sont contraints en ces temps de grandes pluies d'attendre les bus sous les averses. Par ailleurs, aucune signalisation au niveau de cette station ne renseigne sur les destinations des bus qui d'ailleurs changent souvent d'emplacement. En somme, une véritable anarchie y prévaut. Il est cependant plus qu'urgent de l'aménager convenablement en vue d'améliorer le service. La viande rouge à 750 DA Au premier jour du nouvel an, le prix de la viande rouge a grimpé subitement pour atteindre les 750 DA/kg l'ovin et 700 DA le bovin. Le poulet est cédé à 230 DA le kilo, comme c'était le prix à l'occasion de l'Aïd El Adha il y a quelques semaines. « A leur grande surprise, les consommateurs se sont abstenus au début d'en acheter. Le nouvel an augure mal », Lance un citoyen habitant au centre-ville.La dinde est proposée à 250 DA. Les prix de la viande rouge restent élevés, la plupart des consommateurs étaient contraints d'acheter des poulets en morceaux. C'est à partir de l'après- midi que la foule apparaît devant les étals de volaille au sein du marché central de Baraki où l'offre s'est vu vite baisser. La hausse des prix, expliquent les citoyens, est purement spéculative. Cette situation est aidée par le manque flagrant de contrôle. Les taxis évitent Hussein Dey Les taxis collectifs assurant la liaison entre la place du 1er Mai et Hussein Dey évitent cette dernière destination sous prétexte qu'ils ne sont pas autorisés à la desservir. Selon des clients, ces chauffeurs de taxi préfèrent les déposer au boulevard des Fusillés dans le seul souci de gagner du temps et éviter les embouteillages de la rue de Tripoli. Pourtant, la loi oblige ces chauffeurs de taxis à déposer les clients à leurs destinations respectives. Les services de la direction des transports sont appelés à réagir afin de mettre fin à cette anarchie. 1 er Mai : La station de l'Etusa dans un piteux état La station des bus El Mokrani, de l'opérateur public Etusa, située à la place du 1er Mai, est dans un état des plus lamentables. Installée pourtant au plein centre de la capitale, à quelques jets de pierre de plusieurs ministères et du siège de l'UGTA, cette station est totalement délaissée par l'établissement chargé de sa bonne tenue. Passons sur l'indisponibilité des vespasiennes, les abribus, ou ce qui en ressemble, sont dépourvus de sièges et ne répondent à aucune norme. Par temps de pluie ou de forte chaleur, les milliers d'usagers de ce moyen de transport éprouvent d'énormes difficultés en attendant un bus. Par ailleurs, des nids-de-poule et autres crevasses sont enregistrés au niveau des couloirs sans qu'aucune autorité ne daignent les colmater. L'usager mérite-t-il une telle humiliation ?