Le logement promotionnel privé est à la traîne en matière d'habitat, au regard de son faible quota depuis plus de six ans. Et, plus grave encore, sur cette dotation insignifiante, il n'a été réalisé et réceptionné que 44 unités, selon un dernier décompte officiel. Le long retard, voire l'échec manifeste de cette opération, est nettement visible dans les chantiers longeant la bordure maritime de Ténès, où les projets de réalisation d'immeubles et de structures d'accompagnement à caractère touristique butent sur des lenteurs considérables qui hypothèquent leur sort. Cette situation désastreuse est due, selon des sources locales, aux difficultés financières et autres que rencontrent les promoteurs concernés. Même cas au centre de Chlef où des constructions connaissent le même sort, à l'exception de quelques-unes qui ont pu être achevées et livrées par leurs propriétaires. De son côté, le logement promotionnel participatif a été « amputé » de 2 000 logements qui ont été transférés à l'habitat rural en raison, semble-t-il, des besoins exprimés dans ce domaine par les populations des zones reculées. Du coup, le quota LSP en chantier ou en voie de lancement s'élève à 2 500 unités au lieu de 4 500 dégagés dans le cadre du Plan quinquennal (2005-2009). Certaines sources assurent, toutefois, que vu la demande manifestée par des promoteurs et des souscripteurs, un quota complémentaire sera vraisemblablement octroyé en 2009.
