La ville de Chaâbet El Ameur a carrément perdu son image d'antan, faute de projets d'aménagement urbain. Les principales ruelles de la ville sont en état de dégradation avancée. L'avenue du marché en est un exemple vivant : la chaussée est totalement délabrée ; elle est boueuse en hiver et poussiéreuse en été. Ce qui suscite le mécontentement des citoyens qui de ce fait se retrouvent « forcés à marcher dans la boue à la moindre chute de pluie ». L'absence d'avaloirs a accentué le problème. Surtout que cette artère est le seul accès à la ville à partir du côté ouest. Toutes les routes de la ville sont dégradées, chose qui demande de sérieux travaux d'aménagement. L'ancien axe routier se trouvant au Groupement nord est impraticable depuis des années. Les fortes précipitations y ont provoqué un glissement de terrain qui a causé la rupture de la route. Par conséquent les citoyens empruntent l'allée du lycée qui, elle aussi, est exiguë, et la chaussée y est délabrée. Par ailleurs, les trottoirs de la ville sont occupés. Les squatteurs y installent leurs baraques métalliques mettant en danger la sécurité des piétons en les obligeant à emprunter la chaussée. Au lieudit Quatre chemins l'insalubrité gagne du terrain. Les détritus jonchent les rues. Cette situation n'a pas épargné l'avenue de la poste où le phénomène prend des proportions alarmantes, notamment à l'entrée de la polyclinique de la ville.