A Bordj El Bahri, rien n'est fait pour améliorer le quotidien des citoyens, et ce, qu'ils soient piétons ou automobilistes. Le réseau routier de cette ville est dans un état de délabrement des plus avancés. Et cette localité qui s'agrandit chaque mois davantage n'est pas fait pour arranger les choses. En effet, les constructions — immeubles et maisons individuelles — émergent comme des champignons après une pluie d'automne. Mais les commodités urbanistiques ne suivent pas. Les routes, déjà rudement défoncées par les aménagements urbains, entre autres la réfection des canalisations des eaux usées et de l'eau potable, et le va-et-vient des camions de transport de matériaux de construction, ont été totalement délaissées par les autorités concernées. Pourtant, un budget conséquent pour chaque APC a été alloué pour remettre en état le tissu urbain. Les routes principales telle celle menant vers Coco-Plage sont parsemées de nids-de-poule et de crevasses mettant à rude épreuve les véhicules et les piétons qui se disputent la chaussée. Celles-ci sont boueuses en hiver et poussiéreuses en été. Idem pour les ruelles. A l'orée de l'été, les citoyens appréhendent ces journées puisque dans cette région, chaleur et poussière riment avec enfer.