L'information a été donnée hier par le nouveau commissaire, Youcef Boukhentech, installé au début de ce mois par le ministre de la Culture, en remplacement de Lakhdar Bentorki. Une nomination, faut-il le rappeler, qui a suscité un soulagement au sein des habitants de Timgad, en particulier, et de Batna, en général, car il s'agit d'une revendication longtemps exprimée par ces derniers. C'est d'ailleurs à juste titre que Youcef Boukhentech a déclaré lors d'une conférence de presse organisée hier à l'hôtel Chelia que cette édition sera empreinte de renouveau. En effet, en présence d'anciennes figures de Batna (anciens élèves du lycée Benboulaïd), Youcef Boukhentech a évoqué les noms des pères fondateurs, tels que feu docteur Hamdiken, qui ont rehaussé le festival à un rang honorable. Cette année, dira-t-il, il se tiendra dans une conjoncture caractérisée par la crise économique et la politique d'austérité. Ils étaient «arrosés» sous le règne de l'ONCI Ceci n'empêchera pas le commissaire d'user de son savoir- faire pour convaincre la plupart des artistes conviés de faire preuve de solidarité en étant moins exigeants quant aux cachets dont ils étaient arrosés sous le règne de l'ONCI. «Les artistes de grande renommée ont cédé une part de leur cachet pour permettre à un grand maximum de participer», annoncera-t-il, en soulignant que tous ceux qui étaient marginalisés par le passé y auront droit cette année, et ce, tant pour les artistes locaux que pour ceux des autres wilayas. La manifestation, selon Youcef Boukhentech, ne se limitera pas à la scène centrale de Timgad, mais plusieurs daïras de la wilaya seront animées durant les deux jours qui précèderont l'ouverture officielle (Arris, N'gaous, Merouana, El Maadher, Barika et Seriana). Par ailleurs, le festival touchera d'autres secteurs de la culture, tels les arts plastiques, l'artisanat et autres.