Après avoir épuisé tous les moyens réglementaires pour ouvrir la cuisine au CEM Akli Amar, dans la daïra de Bouzeguène, l'association des parents d'élèves est passée à l'action, dimanche dernier, en bloquant l'établissement par la privation de cours de leurs enfants et cela pour « protester contre le laxisme dont a fait preuve la direction de l'éducation de Tizi Ouzou qui a tourné le dos aux problèmes qui accablent l'établissement où sont scolarisés nos enfants », se plaint un parent d'élève. La cantine scolaire qui a ouvert, d'ailleurs, aux forceps depuis plus de deux mois, continue de fonctionner au repas froid sous un climat de pôle nord. « Nos enfants sont victimes d'overdose de pain et de thon depuis des semaines alors que la cantine est là, toute achevée avec du matériel ultra-moderne. Qu'attend-on pour recruter un cuisinier et servir un repas chaud pour chaque enfant ? », s'est indigné un parent d'élève. Si la cantine est achevée, elle n'est, malheureusement pas équipée de chauffage alors que Bouzeguène chef-lieu se trouve à plus de 800 m d'altitude. Dans la déclaration des parents d'élèves, dont une copie nous a été remise, il est fait mention de l'état défectueux de la cour pleine de gravillons et qui sert au même temps de terrain de sport. Les chutes d'élèves entraînent souvent des blessures aux bras et aux genoux. Certaines salles enregistrent des infiltrations des eaux pluviales, ajoutent les rédacteurs de la déclaration qui déplorent également l'état désastreux des blocs sanitaires.