Les produits en question dont la teneur en sucre dépasse les normes admises au niveau international sont, entre autres, les confitures, les produits laitiers et fermentés, les boissons, comme les jus de fruits, nectars de fruits, jus de légumes, boissons fruitées. Un texte réglementaire portant spécification technique des produits alimentaires conformément aux normes codex destinés à la consommation est en attente de signature au niveau du gouvernement. Les produits en question dont la teneur en sucre dépasse les normes admises au niveau international sont, entre autres, les confitures, les produits laitiers et fermentés, les boissons, comme les jus de fruits, nectars de fruits, jus de légumes, boissons fruitées. Cette spécification définit également la nature du sucre, du sel et des matières grasses. Ce texte, qui fera objet d'un arrêté interministériel, a été établi par le ministère du Commerce, celui de l'Industrie et des Mines, le ministère de l'Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, ainsi que celui de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière. L'objectif principal de ce texte est la réduction des maladies non transmissibles dont les prévalences ont atteint des taux alarmants, comme le diabète qui touche 12% de la population, l'HTA 34% et les maladies cardiovasculaires 25%. Cette disposition réglementaire vise également, selon notre source, à promouvoir la production nationale avec un objectif commercial, notamment l'exportation. Le texte définit donc les constituants nutritifs d'un produit, tel que la confiture qui doit être plus riche en fruits qu'en sucre. «Nous avons malheureusement constaté le contraire. Les confitures commercialisées sur le marché contiennent une teneur en sucre dépassant largement la proportion de fruits qui doit être importante. Un taux de 12% de sucre est relevé, ce qui est hors norme. Le texte en question revoit donc à la baisse ce taux qui est fixé à 8% comme cela se fait ailleurs dans le monde», relève notre source. Il en est de même pour la famille du lait fermenté, notamment les yaourts, le petit-lait, le lait caillé, qui est redéfinie selon les normes codex en appliquant les teneurs en sucre et en matières grasses. Cette spécification des produits alimentaires concerne également les boissons, en l'occurrence les jus de fruits, nectars de fruits et boissons fruitées. Les producteurs sont désormais tenus de respecter les exigences fixées par ce texte réglementaire qui interdit l'ajout de sucre naturel ou d'édulcorant pour la fabrication du pur jus ou du jus de légume. Ils sont également contraints de respecter les proportions de fruits qui doivent être plus importantes que les autres ingrédients lorsqu'il s'agit de la fabrication du nectar de fruit. «Le taux de sucre est fixé à 10,5% pour les boissons fruitées, alors qu'il varie actuellement entre 14 et 15%», souligne encore notre source. Des dispositions prometteuses pour la protection des consommateurs, auxquelles les producteurs ont également adhéré. Il reste à savoir si leur application sera effective sur le terrain. Pour rappel, ce texte sur les spécifications techniques des produits alimentaires a été précédé par la publication d'un arrêté interministériel sur l'étiquetage des produits alimentaires, qui définit la déclaration des éléments nutritifs, comme l'énoncé ou la liste des éléments nutritifs contenus dans une denrée alimentaire, précisant que l'élément nutritif est «toute substance normalement consommée comme constituant d'une denrée alimentaire fournissant de l'énergie ou nécessaire à la croissance et au développement d'un individu et à la préservation de sa santé ou dont le déficit entraîne des altérations biochimiques ou physiologiques caractéristiques». Des textes qui font partie d'une série de mesures et de procédures permettant de combler le vide juridique en s'inscrivant dans le cadre de l'amendement de la loi 09/03 portant protection du consommateur et répression des fraudes.