Fermé pendant 3 jours consécutifs par des citoyens et militants du FLN, le siège de l'APC de Taghzout dans la wilaya de Bouira a rouvert ses portes en début de semaine, a-t-on constaté sur place. La population, pour la plupart des partisans du P/APC d'obédience FLN, a décidé de libérer les lieux, après que le premier responsable de la wilaya, Limani Mustapha, ait rassuré ses «militants» de revoir sa décision de gel de l'APC. Selon certaines sources, le chef de l'exécutif, qui a également rencontré le maire, aurait motivé sa décision du gel des activités de cette assemblée vise à inciter les autres élus des autres formations politiques à trouver une issue favorable au conflit les ayant opposés au lendemain des élections locales de novembre de l'année 2017. Il faut préciser que la décision prise par le wali de Bouira de geler les activités de l'Assemblée populaire communale (APC) de Taghzout et celle de Raouraoura a provoqué l'ire des partisans du maire élu sur la liste FLN. Des militants du parti au pouvoir ont procédé à la fermeture du siège de l'Hôtel de Ville durant trois jours en guise de contestation contre le gel des prérogatives du maire et de toute l'Assemblée. M. Limani a désigné, rappelons-le, le chef de daïra de Haïzer pour la gestion des affaires courantes de cette localité. Le wali de Bouira, qui a recouru à l'application des articles 100 et 101 du code communal – articles qui stipulent qu'en cas de blocage d'une APC, ou que les élus refusent de siéger dans les exécutifs et les commissions, le wali procédera au gel de l'Assemblée et à la désignation d'un commis de l'Etat pour gérer les affaires courantes de l'APC concernée – cédera-t-il aux pressions de la rue ou à d'autres courants ? L'avenir nous le dira.