Les souscripteurs au projet des 100 logements sociaux-participatifs (LSP) lancé en 2014 à Figuier, dans la commune de Boumerdès, ne voient pas le bout du tunnel. «Cela fait plus d'une année que j'ai payé 700 000 DA. Le projet a été entamé en 2016. Il devait prendre fin avant la fin de cette année, mais il n'a pas encore atteint 20% d'avancement. L'entreprise n'a pas mobilisé d'importants moyens. Elle travaille une semaine et s'arrête un mois», s'indigne un postulant. Un autre dénonce le refus de l'entreprise de lui délivrer le contrat de vente sur plan (VSP) pour pouvoir bénéficier de l'aide de la FNPOS, fixée à 500 000 DA pour les employés qui cotisent depuis trois ans. «On m'a dit qu'ils ne peuvent rien me donner tant qu'ils n'ont pas encore encaissé la 2e tranche et l'aide de la CNL, alors que le document en question devait être délivré à tous les souscripteurs avant le versement de la prière tranche», précise-t-il. Pour étayer ses propos, notre interlocuteur cite l'instruction envoyée le 3 mai dernier par le directeur du logement à tous les promoteurs immobiliers. Une instruction par laquelle il leur rappelle qu'«il est strictement interdit d'accepter ou d'exiger de quiconque un versement avant la signature du VSP et cela conformément à l'article 42 de la loi n°11-04 du 17 février 2011 fixant les règles régissant l'activité de la promotion immobilière». Néanmoins, cette instruction n'est jamais ou peu appliquée dans les faits.