Le ministère de l'Hydraulique a donné son aval pour le lancement des travaux relatifs à la réalisation d'une station d'épuration des eaux usées du groupement Oran-Est, apprend-on d'une source de la daïra de Bethioua. Cet ouvrage, premier du genre au niveau de cette partie de la wilaya, permettra le traitement des eaux usées en provenance des communes situées sur l'axe Oran-Arzew, à savoir Mers El Hadjaj, Arzew, Gdyel et Bethioua, selon la politique de revalorisation des terres agricoles instaurée par la tutelle. Le montant de l'enveloppe financière qui sera accordée à la réalisation du projet n'a pas été encore dévoilé. Cependant, l'on apprend que les travaux seront entamés avant la fin de l'année 2009. « Quant au choix du site, ce dernier est basé sur une banque de données élaborée au préalable par une équipe composée par des représentants de la Direction de l'Hydraulique et ceux de l'Environnement pour statuer sur l'institution selon les normes internationales, dont le traité international de Ramsar (Iran), paraphé par l'Algérie en 1975 et relatif à la protection de cette région s'étendant sur une superficie regroupant les zones humides des grandes Salines d'Arzew, du lac Telamine et les abords de la RN 11 », croit-on savoir de même source. En effet, selon les P/ APC des communes concernées par le projet, le déversement des eaux polluées dans la nature a failli engendrer la disparition d'une centaine d'hectares de terres agricoles, surtout que la plupart de ces collectivités locales ne sont pas dotées de moyens matériels pouvant faciliter le drainage des eaux dans les sites appropriés. D'ailleurs, certaines communes à vocation agricole ont vu leurs ressources financières diminuées à cause de l'existence des mares gigantesques au détriment de l'agriculture. Selon le P/ APC de Aïn El Bia, toutes les terres agricoles longeant le lac d'El Ayaida sont abandonnées depuis plus de cinq ans pour des mesures préventives, ce qui a entraîné des pertes vertigineuses aussi bien pour les agriculteurs que pour la commune.