Bien que sa mise en service ait été prévue initialement pour le mois de janvier en cours, avec la possibilité de raccourcir la trajectoire de la ligne en attendant la réalisation de la dernière tranche à Arzew, gare butoir mentionnée sur la fiche technique du projet, le nouveau train reliant la ville d'Oran à Arzew démarre difficilement et ce, par manque de voyageurs. Selon les habitants de Hai Bouamama, un petit faubourg situé à quelques kilomètres de la commune de Hassi Mefsoukh, cette liaison ferroviaire est souvent contrainte de faire des trajets à moitié vide et ce, à défaut d'une sensibilisation efficace auprès des voyageurs quant aux horaires de départ. D'autres habitants nous ont fait savoir qu'ils ignorent, à l'heure actuelle, si le train est mis réellement en service ou il s'agit seulement d'opérations de maintenance et d'essais techniques. Selon le constat fait sur place, l'indisponibilité de commodités et des infrastructures d'accueil au niveau de bon nombre de localités concernées est mise en cause. D'ailleurs, le train assurant cette liaison marque également des arrêts successifs au niveau des gares projetées dans les localités de Sidi Maârouf, Hassi Ameur, Hassi Ben Okba, Gdyel, Hassi Mefsoukh et El-Mohgoun.