Dimanche dernier, une délégation officielle, accompagnée par le secrétaire général de la wilaya de Blida (et wali intérimaire), a visité une partie de la ville nouvelle de Bouinan pour s'enquérir de l'état d'avancement des travaux concernant les logements de type AADL et les infrastructures qui vont avec (établissements scolaires...). Mais cette visite n'a concerné que les logements appartenant aux souscripteurs de la wilaya d'Alger (en état très avancé d'ailleurs), ce qui a provoqué le courroux des souscripteurs de la wilaya de Blida. Ces derniers se demandent pourquoi le site qui leur est destiné, situé à sept kilomètres sur les hauteurs de Bouinan, est toujours boycotté par les délégations officielles, alors qu'il avance à pas de tortue. «Si cela continue à ce rythme, nous risquons d'avoir nos logements dans deux ans, et encore ! Les travaux sont à environ 50%, alors que les officiels n'ont même pas daigné y faire une visite pour booster la cadence des travaux et trouver des solutions aux différents problèmes rencontrés sur le chantier», regrette un souscripteur à l'AADL de Blida. A Sidi Serhane, il y a 7000 logements AADL qui sont en construction et qui ont connu beaucoup de retard par rapport à la cadence des travaux. Et on parle d'un nouveau quota de 2000 nouveaux logements au même site pour atteindre un nombre global de 9000 logements AADL. «On aurait souhaité que les officiels viennent à Sidi Ser-hane pour au moins nous considérer et nous rassurer par rapport à la date de livraison. Pis, pour nous confirmer aussi si réellement un nouveau quota y est envisageable ou pas. Malheureusement, ce n'est pas le cas, et on a l'impression d'être des citoyens de seconde zone!», regrettent des souscripteurs de Blida, qui se disent victimes de la politique du deux poids, deux mesures...