Les citoyens de Boumerdès à la recherche d'une pharmacie pour l'achat de médicaments durant la nuit ou lors des week-ends ont beau faire le tour des officines, ils n'en trouveront aucune ouverte. Les permanences sont rarement respectées. D'ailleurs, il n'y a aucun moyen de connaître l'adresse exacte de l'officine désignée pour la permanence. Pis, aux urgences du chef-lieu, c'est une liste obsolète d'officines en permanence qui est affichée. Sa date est bien périmée depuis longtemps. Parfois, c'est l'adresse d'une officine se trouvant à H'laimia, dans la daïra de Boudouaou, qui est proposée. D'abord, il faut connaître le lieu. Ensuite, il faut avoir les moyens d'y aller. Ce problème se pose dans de nombreuses autres communes de la wilaya. A Naciria, la pharmacie qui devait assurer la garde vendredi dernier n'a pas ouvert ses portes dans l'après-midi. Ce qui a contraint les patients à aller jusqu'à Bordj Menaïel pour acheter les médicaments. Si l'Etat a fait l'effort d'ouvrir les polycliniques H/24 pour éviter des déplacements coûteux et harassants aux patients, il lui reste maintenant à sévir contre les pharmacies qui n'assurent pas la garde durant la nuit, les jours fériés ou les week-ends.