– Commune de Bordj El Kiffan : Des quartiers de Harraga sans eau Les habitants de certains quartiers de la localité de Harraga, dans la commune de Bordj El Kiffan, affirment avoir déposé des demandes de raccordement au réseau de l'eau de ville depuis une dizaine d'années, mais sans résultat, puisqu'ils continuent de s'alimenter en eau potable par citernes achetés à prix fort. «Les vendeurs d'eau profitent de l'occasion pour imposer des prix exorbitants. Mais que voulez- vous qu'on y fasse, on est obligé d'acheter cette eau pour nos besoins quotidiens», confie un habitant de Harraga. L'absence de raccordement au réseau d'AEP ne concerne pas toute la localité. Les quartiers qui ne sont raccordés se situent sur le flanc gauche de la route principale, en l'occurrence le chemin de wilaya 149. A partir de la station- service, jusqu'au lieu-dit Sidi Dris, la majorité des venelles perpendiculaires à la route ne sont pas raccordées au réseau d'eau potable. Les habitants avaient l'habitude de s'alimenter en eau à partir d'une sonde d'irrigation. Après le séisme de 2003, l'eau de la sonde est devenue impropre, «les secousses du séisme ont mélangé l'eau de la sonde avec celle des égouts. Résultat : l'eau est devenue imbuvable», assure-t-il. Et de conclure : «Nous demandons aux autorités compétentes qu'elles raccordent nos maisons au réseau de l'eau potable, car nous souffrons énormément de cette situation.» – Station de transport à Quahouet Chergui : Les clandestins portent préjudice aux taxis réguliers A la station de transport urbain de Quahouet Chergui, à l'est de la capitale, le nombre de taxis clandestins est supérieur à celui des taxis réguliers. Cette situation pénalise les taxis réguliers qui font face, d'après un professionnel du métier rencontré sur les lieux, à une multitude de problèmes. «Ce problème qui réduit le travail des taxis s'ajoute à celui des licences dont le prix de la location est passé du simple au double, en l'espace de quelques années seulement. Actuellement, une licence est louée à 10 000 DA, alors qu'elle coûtait seulement 1000 DA il n'y a pas si longtemps. En fait, la liste des problèmes rencontrés par les professionnels du métier n'est guère exhaustive. Pour en venir à bout, il faudrait, à mon avis, mettre en application des standards de réglementation qui ont prouvé leur efficacité ailleurs», dit-il.