Une commission d'enquête du ministère de la Santé est arrivée hier à Ouargla pour mener une investigation sur les circonstances du décès d'une victime d'une piqûre scorpionique, a-t-on appris des responsables du secteur de la santé de la wilaya. Composée de deux inspecteurs centraux du MSPRH, cette commission ministérielle devra rencontrer les différentes parties concernées, dont les praticiens de l'Etablissement public hospitalier (EPH-Mohamed Boudiaf de Ouargla) chargés du suivi médical de la malade et des membres de la famille de la défunte, a indiqué le directeur par intérim de la santé, Djamel Mâamri. Cette commission devra établir, selon le même responsable, un rapport détaillé sur cette affaire qui sera soumise aux parties concernées au niveau du ministère de tutelle. La défunte, Aïcha Aouissat, originaire de Ouargla et enseignante à l'université Hamma Lakhdar d'El Oued, piquée par un scorpion à son domicile à Ouargla, a été admise fin août dernier à l'EPH-Mohamed Boudiaf où elle a été hospitalisée et mise sous contrôle médical pendant plus d'une semaine, avant de rendre l'âme du fait de complications de son état de santé. Le décès de cette universitaire a provoqué un grand émoi en sein du milieu local, et dans sa famille notamment, laissant place à des rumeurs faisant état d'une «négligence médicale» au niveau du service de réanimation à l'EPH Mohamed Boudiaf. Chose que M. Mâamri a réfutée, vu que l'état de santé de la victime se détériorait, a-t-il dit. «Il n'y a pas eu de négligence médicale», a-t-il précisé à ce propos, assurant que «le corps médical a fait tout son possible pour sauver la victime, mais en vain». R. S.