D'emblée, il faut avouer que du côté de Sétif, son bassin sportif avec toutes ses ramifications, beaucoup d'appréhensions pesaient sur l'arbitre directeur de la rencontre, le Seychellois Bernard Camille, au motif qu'il était soi-disant chargé d'accomplir une «sale» mission traduite par la facilitation aux Widadis d'accéder au carré d'as par une (douteuse) qualification. Du coup, tous les regards étaient braqués sur la production de l'équipe d'arbitres et leurs interventions. Au bout du temps imparti à ce grand match, le trio n'a pas eu recours à leur (prétendu) clash. Bernard Camille (43 ans) a conduit, avec la main d'un chevronné, cette palpitante et décisive confrontation. De par sa démarche arbitrale correcte dans son ensemble, il n'a pas cédé aux «tentations». Il a été courageusement assisté par son premier collaborateur particulièrement. Des deux côtés, les avertissements infligés étaient amplement mérités. Il a protégé les joueurs. Le temps additionnel a été justement comptabilisé. De part et d'autre, il n'y a pas eu de but, comme il n'y a pas eu d'action méritant un penalty. Morale de l'histoire : quand on suit des «messages» mis spécialement dans le vent par certains comme «arguments» à mettre dans l'épreuve, il ne faut pas s'aventurer à préparer ses inconditionnels sur une prétendue «malhonnêteté» de l'arbitrage, car, si défaite est synonyme d'élimination aussi logique, est au rendez-vous, d'un réflexe irréfléchi, imprévu avec des retombées fatales, la foule s'en abreuve ! Chez nous, il y a eu plusieurs preuves.