Ayant été empêchés de vider leurs camions de ramassage d'ordures ménagères au centre d'enfouissement technique (CET), les travailleurs de la société privée Zaâmoume, spécialisée dans la collecte et le traitement des déchets urbains, sont allés, mercredi matin, garer leurs véhicules débordants de déchets à la cité Beni Morah, devant le siège de «Sokara Bis», dont le directeur gère le CET. Ils ont organisé un sit-in pour dénoncer les blocages «prémédités et perpétuels», selon eux, dont serait victime leur entreprise qui s'occupe du nettoiement de plusieurs quartiers de Biskra en application de contrats contractés avec l'APC. «Conformément à la réglementation, j'ai déposé un dossier complet auprès de la direction du CET avec un ODS et tous les documents requis. Ce matin, les camions ont été empêchés de rentrer au CET sous le fallacieux prétexte qu'un document administratif comporterait des erreurs. Je subis un harcèlement inexpliqué. Je demande juste à faire mon travail et développer mon entreprise», s'offusque Abdelhak Zaâmoume, patron de l'entreprise éponyme. Arborant un paquet de documents officiels donnant le droit à son entreprise d'accéder au CET, notre interlocuteur exhorte les autorités compétentes à intervenir et s'excuse d'ores et déjà des désagréments que la paralysie de ses camions va engendrer aux habitants des quartiers de la ville que son entreprise a en charge.