L'association Volontariats « Tadukli » d'Aït-Aïssa a présenté son bilan d'une année d'exercice lors d'une rencontre à la Maison de jeunes de Boutâala. Devant l'auguste assemblée constituée des adhérents, en majorité âgés, et honorée de la présence des sages, qui donnait l'air de les attendre d'un pied ferme, les animateurs de l'association ont eu une assistance à la hauteur de leurs réalisations. A leur actif, le reboisement, l'aménagement ainsi que l'entretien du cimetière, la réfection des routes, le drainage des eaux ; en somme toute une série d'actions rendues possibles grâce au dévouement et la ténacité d'une équipe de jeunes bénévoles qu'aucune contrainte ne semble pour l'instant décourager. Cependant, s'il y a une chose dont ces infatigables animateurs associatifs peuvent s'enorgueillir et même présenter comme un exploit en ces temps de marasme et de régression généralisée, c'est bien la réalisation d'un terrain de foot répondant aux standards en vigueur (avec une tribune s'il vous plaît) sur ce qui n'était qu'une vulgaire aire de jeux, comme on en trouve partout dans les villages kabyles, ainsi que des activités culturelles. En effet, après la pleine réussite de la célébration de la Journée mondiale de la femme en mars de l'année écoulée qui a vu affluer cette catégorie de la population de tous les coins de la commune, ce qui est déjà en soi une novation pour une association de quartier ; ces animateurs ont relevé le défi de faire venir des quatre coins du pays d'illustres militants et artistes à l'occasion de la célébration du Printemps amazigh. Après un parcours aussi riche que parsemé d'embûches, M. Brahim Djabri, président de cette association, et son équipe ne demandent qu'une chose : le maintien du niveau actuel de mobilisation des adhérents et une aide conséquente des pouvoirs publics.