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Professeur Rachid Malek. chef de service de médecine interne au CHU de Sétif : «Nous nous éloignons des standards internationaux»
Publié dans El Watan le 14 - 10 - 2018

Rencontré en marge des travaux du 54e congrès de l'Association européenne d'étude du diabète, le Pr Rachid Malek, chef de service de médecine interne au CHU de Sétif, revient dans cet entretien sur l'importance des dernières recommandations dans la prise en charge du diabétique de type 2 et leur impact sur la prévention des complications, notamment cardiovasculaire et rénale.

De nouvelles recommandations viennent d'être publiées par l'Association américaine du diabète (ADA) et l'Association européenne de l'étude du diabète (EASD) en marge du 54e Congrès qui s'est tenu à Berlin. Leur application est-elle possible en Algérie ?
La prise en charge du diabète de type 2 est basée actuellement sur le profil de chaque patient diabétique comme le recommandent ces nouvelles directives internationales. Il est nous est possible de nous aligner sur ces recommandations, à condition d'avoir les thérapeutiques nécessaires qui peuvent être adaptées au profil de chaque patient telles que les analogues Glp1 et SGLT2 préconisés par le rapport de l'Ada et l'EASD, dont la première molécule existe en Algérie, mais elle n'est pas remboursée, alors que le second n'est pas enregistré chez nous. Il faut donc disposer de ces nouvelles thérapeutiques afin d' adapter un traitement qui convient en prenant en compte toutes les spécificités du patient.
D'ailleurs, nous nous éloignons de plus en plus des standards internationaux en terme de prise en charge thérapeutique du diabète de type 2. De nouvelles molécules existent depuis plus de dix ans déjà aux Etats-Unis et en Europe et qui ont montré leur efficacité en terme de protection cardio-vasculaire. De nombreuses études cliniques ont démontré l'efficacité de leur action sur la prévention des complications cardio-vasculaires mais qui ne sont malheureusement pas à la portée des patients diabétiques algériens. Ce sont des molécules très importantes dans la prise en charge de cette maladie en forte progression dans notre pays. Il faut savoir que ce n'est pas seulement la glycémie qu'il faudra traiter mais plutôt lutter contre tous les facteurs de risque qui pourraient être à l'origine des complications, notamment cardio-vasculaires.
Que peuvent apporter de plus ces molécules par rapport aux anciens traitements ?
Ces nouvelles thérapeutiques permettent de retarder la mise sous insuline et surtout prévenir les événements cardiovasculaires. Non seulement ils offrent une protection cardio-vasculaire mais également rénale. En plus, cela nous permet de faire des économies considérables sur l'utilisation des bandelettes puisqu'elles préviennent les hypoglycémies qui constituent un danger pour une personne diabétique.
Ces traitements sont-ils indiqués pour tous les diabétiques de type 2 ?
Ces nouvelles thérapeutiques concernent une certaine catégorie de diabétiques qui présentent les risques des complications, d'autant que les traitements actuels nous poussent vers l'insulinothérapie après l'échec des médicaments de première ligne, ce qui engendre aussi des hypoglycémies. Ce qui représente un coût considérable en termes de bandelettes et de la qualité de vie. Les nouvelles molécules offrent une protection cardiovasculaire avec une baisse de poids chez le patient diabétique. Il est important de réfléchir à un équilibre entre les complications et les traitements actuels et la prévention, sachant que les complications cardio-vasculaires sont les premières causes de mortalité du diabétique de type 2 à long terme.
Renforcer la prévention à travers la mise en place des approches intégrées de lutte contre les facteurs de risque a été fortement recommandé lors de ce 54e congrès. Qu'en pensez-vous ?
Effectivement, nous avons durant de nombreuses années plaidé pour un programme national de lutte contre les maladies non transmissibles qui existe, mais non encore mis en œuvre. La lutte contre les facteurs de risque de ces maladies, en l'occurrence le diabète, doit être multisectorielle.
C'est à travers cette multisectorialité que l'on peut songer lutter contre les facteurs de risque tels que l'obésité qui fait le lit du diabète et autre maladies. Un des points essentiels dans cette stratégie de prévention où plusieurs secteurs doivent intervenir, notamment pour ce qui est lié aux règles alimentaires, l'activité physique, etc. Il est donc primordial de mettre en œuvre le programme national établi par un comité intersectoriel composé d'experts chacun dans son domaine.


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