Palestine L'Assemblée générale de l'ONU a été appelée hier à doter l'Etat de Palestine du statut d'observateur au sein du groupe des 77, après avoir été choisi pour assumer la présidence tournante en 2019. Une résolution en ce sens devait être présentée hier par l'Egypte pour un vote attendu dans l'après-midi. Le 27 septembre, en marge de l'Assemblée générale annuelle de l'ONU, le groupe des 77, qui comprend aujourd'hui 134 pays au total, avait choisi la Palestine pour assumer sa présidence tournante en 2019. Créé à l'origine pour favoriser les intérêts économiques de ses membres, le G77, coalition d'Etats en développement, est aujourd'hui une force de négociation au sein de l'ONU. France Le président Emmanuel Macron a mis fin hier au suspense en procédant à un large remaniement de son gouvernement, en déséquilibre depuis le départ de son ministre de l'Intérieur, Gérard Collomb, fidèle parmi les fidèles. Ce remaniement viserait à donner un nouveau souffle à l'Exécutif mis à mal par le départ de sept ministres depuis l'avènement du président Macron, affecté notamment par le dernier scandale de l'affaire de son chargé de la sécurité, Alexandre Benalla, et le départ du ministre de la Transition écologique, Nicolas Hulot, pour divergences politiques. Ainsi donc, le portefeuille de ministre de l'Intérieur a été confié à un de ses proches, Christophe Castaner. Yémen Quelque 12 millions de Yéménites pourraient se trouver au bord de la famine au cours des prochains mois, contre plus de 8 millions actuellement, si la situation économique et sécuritaire ne s'améliore pas, a alerté hier l'ONU. «Le Yémen fait face à la plus grande crise alimentaire mondiale du moment, avec plus de 18 millions de personnes qui ne savent pas d'où va venir leur prochain repas. Plus de 8 millions d'entre elles sont considérées à la limite de la famine», a déclaré un porte-parole du Programme alimentaire mondial (PAM), Hervé Verhoosel. Or, a-t-il dit dans un point de presse, le conflit au Yémen continue de s'intensifier et «le coût de la nourriture a augmenté de 33% en un an». Iran Quatorze agents des forces de sécurité iraniennes ont été enlevés par un groupe terroriste à la frontière pakistanaise, dans la province de Sistan-Balouchistan, a rapporté hier l'agence officielle iranienne Irna. Les gardes-frontières ont été «enlevés par un groupe terroriste dans la région frontalière de Lulakdan», à environ 150 km au sud-est de Zahedan, la capitale du Sistan-Balouchistan, a écrit Irna. L'enlèvement a été mené par des personnes «infiltrées, liées à des groupes antirévolutionnaires», a-t-on affirmé. Les Gardiens de la Révolution ont indiqué que des opérations pour rechercher les responsables sont en cours.