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La presse turque implique Mohammed Ben Salmane
Assassinat du journaliste saoudien Jamal Khashoggi
Publié dans El Watan le 23 - 10 - 2018

Dimanche, le président turc avait promis de faire une déclaration sur cette affaire au Parlement.
La presse turque a fait état hier d'informations impliquant le prince héritier saoudien, Mohammed Ben Salmane, dans le meurtre à Istanbul du journaliste Jamal Khashoggi.
Selon le quotidien turc Yeni Safak, l'homme présenté comme le chef d'un commando saoudien de 15 agents, dépêchés à Istanbul pour tuer le journaliste, a été directement en contact avec le bureau de Mohammed Ben Salmane après «l'assassinat».
L'homme en question est Maher Abdulaziz Mutreb, un membre de la garde rapprochée du prince héritier, qu'on peut voir, sur des images de vidéosurveillance diffusées par les médias turcs, arriver au consulat saoudien puis devant la résidence du consul le jour de la disparition de Khashoggi, le 2 octobre.
Dans le quotidien Hurriyet, l'éditorialiste Abdulkadir Selvi a affirmé qu'à son arrivée au consulat, le journaliste a immédiatement été conduit au bureau du consul, où il a été «étranglé» par les agents saoudiens. «Cela a duré entre 7 et 8 minutes.» Le corps a ensuite été «coupé en 15 morceaux» par un médecin légiste faisant partie du commando saoudien, a-t-il soutenu, ajoutant que le corps démembré a été sorti du consulat, mais se trouverait toujours dans un endroit inconnu à Istanbul.
«Si le prince héritier ne rend pas de comptes et n'est pas évincé de son poste, nous ne devons pas clore ce dossier», a indiqué le chroniqueur. Sous le titre «L'étau de resserre autour du prince héritier», Yeni Safak a observé que le chef du commando a appelé «à quatre reprises le directeur du bureau du prince héritier, Bader Al Asaker» après le meurtre de Khashoggi. «Au moins l'un de ces appels a été effectué depuis le bureau du consul général», a ajouté le journal, sans révéler ses sources. Mutreb a aussi appelé «un numéro américain», qui pourrait être celui de Khaled Ben Salmane, frère du prince héritier et ambassadeur du royaume à Washington.
Dimanche, le président turc avait promis que son pays révélera «toute la vérité» sur le meurtre du journaliste saoudien, assurant de son côté ignorer les «détails» des circonstances de sa mort, comme l'endroit où se trouve son corps. «Nous cherchons la justice ici, et toute la vérité sera révélée (…), la vérité nue», a-t-il déclaré à Istanbul. Il a précisé qu'il ferait une déclaration sur cette affaire mardi (aujourd'hui, ndlr) au Parlement.
Contradictions
Après sa disparition le 2 octobre, les autorités saoudiennes ont fini par admettre samedi que le journaliste a bien été tué dans le consulat du royaume à Ankara. C'est le procureur général Saoud Al Mojeb qui a confirmé sa mort. «Les discussions entre lui et les personnes qui l'ont reçu au consulat ont débouché sur une bagarre et sur une rixe à coups de poing, ce qui a conduit à sa mort», a-t-il déclaré, cité par l'agence SPA.
De son côté, le directeur d'un centre de réflexion proche du pouvoir saoudien, Ali Shihabi, a affirmé que Khashoggi est mort étouffé des suites d'un «étranglement». Et Riyad a annoncé le limogeage du n°2 du Renseignement saoudien, le général Ahmed Al Assiri, et de trois autres hauts responsables de ces services, ainsi que d'un conseiller «médias» à la cour royale, Saoud Al Qahtani. Dix-huit suspects saoudiens ont été interpellés.
Jusque-là, les autorités saoudiennes ont affirmé que le journaliste est ressorti vivant du consulat. A son tour, le ministre saoudien des Affaires étrangères, Adel Al Jubeir, a indiqué dimanche que Jamal Khashoggi a été victime d'un «meurtre», évoquant une «opération non autorisée» par le pouvoir, dont Mohammed Ben Salmane n'était «pas informé».
Berlin gèle ses exportations d'armes vers Riyad
«L'Allemagne n'autorisera pas en l'état d'exportations d'armes vers l'Arabie Saoudite, compte tenu de l'incertitude qui demeure autour de la mort du journaliste Jamal Khashoggi», a prévenu dimanche la chancelière Angela Merkel.
«Je suis d'accord avec tous ceux qui disent que les exportations d'armes ne peuvent pas intervenir dans la situation où nous nous trouvons, même si ces ventes sont d'ampleur limitée», a-t-elle déclaré à la presse à Berlin, au siège de son parti de centre-droit (CDU).
«Il y a encore des choses qui doivent être éclaircies de manière urgente» par les autorités saoudiennes, car «tout n'a pas été dévoilé», a-t-elle ajouté, condamnant «avec la plus grande fermeté» la mort du journaliste saoudien.
La veille déjà, le ministre allemand des Affaires étrangères, Heiko Maas, avait tenu des propos similaires sur les exportations d'armes, disant que tant que les circonstances exactes de la mort de M. Khashoggi n'auront pas été éclaircies, «je ne peux pas m'imaginer qu'il y ait une base positive au sein du gouvernement allemand pour approuver des exportations d'armes vers l'Arabie Saoudite», a-t-il dit à la télévision publique, ARD. R. I.


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