La wilaya, qui compte 15 agences de voyages agréées, trouve des difficultés à attirer les visiteurs en temps voulu. Les usagers batnéens d'Air Algérie n'ont jamais cessé de se plaindre d'un trafic aérien minimal, comparé à celui des wilayas limitrophes (Biskra, Constantine et Sétif). Un vol par jour le soir, avec des retards qui parfois atteignent des records jamais égalés ailleurs! Une nette amélioration a été constatée ces derniers mois, mais qui reste en deçà des besoins. Tenant compte des ambitions touristiques de la région, de l'existence de deux grandes universités (Batna 1 et Batna 2), de deux centres universitaires et autres instituts, et ce, sans compter le nombre important d'étrangers qui y travaillent (Turcs, Italiens, Portugais et Chinois), la wilaya, de l'avis de plusieurs voix qui se font entendre çà et là, mérite plus d'égards en termes de moyens de transport rapide. En effet, Batna, qui recèle 15 agences de voyages agréées, trouve des difficultés à attirer les visiteurs en temps voulu. Par ailleurs, pour les vols vers l'étranger, les voyageurs sont souvent obligés d'embarquer dans d'autres aéroports que celui de Batna. Les trois vols hebdomadaires (Paris, Lyon et Marseille) sont de loin insuffisants. Des sources proches de l'agence Air Algérie voudraient que l'aéroport Mostefa Ben Boulaïd, reconnu par un audit international pour sa fiabilité, soit exploité à sa juste valeur. Rien n'empêcherait de renforcer la flotte tant pour les dessertes intérieures qu'étrangères. L'autre souci exprimé par des usagers que nous avons approchés, ce sont les destinations vers le sud et l'ouest du pays. A cet effet, ces mêmes personnes souhaiteraient que des vols vers Tamanrasset, Ouargla et Oran soient programmés avec la nette conviction qu'ils feront le plein. Les agences de voyages nous ont également parlé des destinations vers La Mecque. Les pèlerins doivent souvent se déplacer vers Constantine pour prendre leur vol alors qu'il existe un potentiel de 150 voyageurs par semaine qui partent pour la Omra ! L'aéroport de Batna, qui emploie un personnel permanent, mais qui est sous tutelle de celui de Constantine, souhaiterait jouir de son autonomie et ainsi recouvrer ses lettres de noblesse.