Le directeur de l'Office de Promotion et de Gestion Immobilière (OPGI) se plaint du non recouvrement des créances locatives impayées détenues par des locataires de logements sociaux. Celles-ci s'élèveraient globalement à près de 28 milliards de cts dont 4,8 milliards pour les locaux commerciaux et 3,3 milliards de cts dont 400 millions pour les seuls logements en cours de cession. Face à cette situation qui perdure, le directeur de l'Office annonce avoir engagé des actions en justice contre les locataires insolvables après les trois mises en demeure prévues par la réglementation. Il indique que, jusqu'ici, 113 poursuites judiciaires ont abouti à des jugements et la procédure est toujours en cours. Echéancier pour des facilités de paiement Le montant des créances non récupérées est jugé important car l'Office fait état de 800 millions de cts de constatation annuelle de loyers pour l'ensemble de son parc immobilier. La non régularisation de ces dettes induit inévitablement un impact défavorable sur la gestion, la préservation et le maintien en l'état du patrimoine immobilier de l'OPGI, souligne le directeur. Il assure qu'un échéancier pour des facilités de paiement des dettes est prévu pour les locataires récalcitrants et qu'une brigade se déplace une fois par mois à travers les communes éloignées pour le recouvrement des loyers impayés. « Aucun locataire, signale le gestionnaire de l'établissement public, ne peut prétendre à l'acquisition légale de son logement social sans l'assainissement au préalable de ses dettes ».