Elles sont femmes de cœur, femmes d'entreprise, femmes de terrain, comédiennes, médecins ou sportives de haut niveau. Elles ont marqué l'année : ce sont les 11 Femmes en or qui viennent d'être élues, à Courchevel, lors de la 13e édition du trophée Whirlpool, décerné dernièrement. Comme chaque année, depuis 13 ans, le trophée Whirlpool - Les Femmes en Or - récompense des femmes qui prennent une part active dans toutes les facettes de la société : art, cinéma, communication, entreprise, mode, spectacle, sport et aventure, recherche... Le comité d'élection (composé de 40 membres issus des catégories primées) a été, pour la première fois, présidé par un homme : le comédien Charles Berling. Parmi les lauréates figurent, entre autres, Karine Fauconnier qui n'a pas eu une enfance très classique. Fille du navigateur Yvon Fauconnier, elle fait ses premiers pas à bord d'un trois-mâts : le vendredi 13. Ses rêves sont bercés par les histoires de marins et de navigateurs. Elle a du mal à rester en place. La preuve : après 5 années de théâtre et un début dans le marketing, Karine revient à ses premières amours. Pour Gisèle Tsobanian, fille d'un père grec et d'une mère française d'origine arménienne, le monde n'a pas de frontières. Elle passera d'ailleurs ses premières années à voyager, de Paris à Los Angeles en passant par l'Allemagne. Dans la famille Fugain, on demande... Marie ! La fille du célèbre chanteur a commencé sa carrière de comédienne, il y a 16 ans déjà. Si elle multiplie les rôles dans les téléfilms, c'est son interprétation dans Navarro, aux côtés de Roger Hanin, qui lui a valu les faveurs du public. Entre deux épisodes de Navarro, Marie tourne pour le cinéma. Elle a notamment joué dans Thank you Satan aux côtés de Carole Laure en 1988, et dans L'homme idéal en 1997. Et sur le petit écran, on la voit régulièrement dans les téléfilms de Serge Motati ou d'Yves Rénier. Nommée docteur en médecine en 1973, Martine Raphaël a, depuis toujours, le désir de faire avancer la science et la santé au quotidien. Elle se lance dans une spécialité plutôt masculine : l'hématologie dans laquelle elle acquiert une renommée internationale avec ses travaux sur les tumeurs des cellules des ganglions nommés les lymphomes, les déficits immunitaires et le rôle du virus d'Epstein-Barr, un des virus de herpès. Ce virus qui infecte plus de 90 % de la population adulte (on peut en être porteur).