Lors de sa visite dans la wilaya de Tlemcen, avant-hier, le ministre des Travaux publics avait déclaré que la « priorité devait être accordée à la main-d'œuvre algérienne dans la concrétisation du projet de l'autoroute est-ouest ». M. Amar Ghoul avait ordonné, à la même occasion, aux responsables relevant de son secteur de faire appel à la main-d'oeuvre locale pour ce qui reste des travaux. Ne s'arrêtant pas là, il dira que « nos ouvriers et nos cadres doivent apprendre également avec les experts chinois et ne pas se contenter d'exécuter les travaux ». Dans la wilaya de Tlemcen dont les travaux sont « très en avance » (un gain en temps estimé à 8 mois), selon le chef de la délégation ministérielle, le tronçon de 100 km, traversant le territoire de la wilaya et se terminant à Maghnia sur le tracé frontalier (Akid Lotfi) a 40% de relief accidenté. En outre, le projet en question verra la réalisation de huit échangeurs et cinq viaducs tout le long des 11 communes concernées. Selon les spécialistes, 27 ouvrages d'art et 120 ouvrages d'assainissement seront édifiés. Pour information, dans la région, ce tronçon de l'autoroute a nécessité 72 milliards de centimes pour l'indemnisation dans le cadre de l'expropriation.